Il n'y a pas de mots pour raconter la musique,
Il n'y a pas de mots pour raconter la musique, les pieds qui trépignent, les couleurs et les déguisements insensés, les paillettes et les amis qui font briller les yeux, la liberté de chacun sans barrière, sans contrainte, les chansons idiotes entonnées en coeur, les bars pleins à craquer dans lesquels on chante, on boit, on s'embrasse, l'émotion quand la bande a répondu à la sirène du ferry immobilisé dans le port. On dit ici que la bande de la citadelle a une saveur particulière. J'en ai goûté quelques heures avant d'aller à l'école récupérer nos ouailles.J'aurais voulu marcher encore dans les rues, tenir la main de mon homme, danser avec lui et qu'il me fasse découvrir le quartier où il travaille.Ce sera peut-être pour une autre année...