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Sans queue ni tête
11 septembre 2016

... j'ai perdu l'habitude de me promener avec mon

... j'ai perdu l'habitude de me promener avec mon appareil photo sur moi tous les jours... et je m'en veux... la faute à la facilité... la faute au téléphone... la faute à la lenteur du débit depuis que je suis ici qui rend chaque envoi si loooong... alors je poste des photos sur instagram. Mais avec la rentrée, la mise en place des uns et des autres, la finalisation de mon dossier d'inscription à l'ESPE (et oui Elo je n'ai pas ressorti ma machine à coudre, à la place je me suis inscrite en master) je n'ai pas croisé trop de sujet qui ont attiré mon oeil. Je ne suis pas inquiète, je sais que ça va revenir.

Me voilà donc repartie pour une année loin de la métropole, loin de mes amies chéries, des vieilles pierres et des saisons... chanceuse de savoir que des visites s'annoncent, que certains vont braver les onze heures d'avion (et se séparer d'un bras au moins!) pour découvrir la beauté de cette île sur laquelle nous allons fêter mine de rien un troisième noël. Il y fait toujours aussi beau. Et de plus en plus chaud à nouveau. C'est ce qui m'angoisse le plus. Le retour de la chaleur écrasante. Continue. Epuisante. Mais avec elle la reprise des baignades dans le lagon... qui se trouve désormais tout près, tout près de la maison. Chanceux que nous sommes, nous avons réussi à venir nous installer dans notre quartier préféré! Cette nouvelle maison est devenue notre en moins de 24 heures. Je l'ai senti aussitôt chez les enfants. Sortir les petits trésors de deux ou trois cartons, attraper les doudous et coussins qui forment des îlots de réconfort dans leurs lits, accrocher deux ou trois posters et hop! Voilà une richesse que nous leur avons apprise en déménageant. J'espère qu'elle leur rendra la vie légère à l'âge adulte même si je suis déjà prévenue par ma grande "moi quand j'aurai une maison je n'en changerai jamais et quand j'aurai des enfants je ne les obligerai JAMAIS à déménager." Le message est limpide. Les grands aussi se sont sentis chez eux immédiatement. Dans les couleurs que nous n'aurions peut-être pas choisies mais qui ont l'avantage de rendre les lieux chaleureux. Avec cette chambre-refuge qui nous abrite au rez de chaussée quand les loupiots retrouvent un étage loooin des parents. Et surtout dans ce jardin dans lequel on entend toute la journée chanter les oiseaux. Quelle merveille! Le calme alentours est magique. Terminé le chantier bruyant, la poussière lourde et noire qui a abîmé tant de choses dans la maison, fini le stress que je n'avais pas mesuré de ces sons incessants dont nous avons compris dès le premier matin qu'ils avaient chassé les oiseaux. Tout de même, vivre un an et demi dans une maison avec jardin sans savoir qu'il existe des oiseaux au chant incroyable tout autour de nous! Alors voilà, nouveau départ! Et toujours ce travail sur moi-même pour colmater la fissure... la distance, l'insularité, le changement de statut social, professionel, le manque cruel de mes amies jolies... le sport pour me sentir vivante, la lecture dont je m'abreuve avec la chance inouïe d'avoir tout le temps que je souhaite, les rencontres que j'essaie de provoquer... les projets d'étude qui nouent juste un peu le ventre comme il faut pour créer un défi motivant. 

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Commentaires
M
C'est génial ce projet de Master... et cette nouvelle maison aussi. J'espère que ça adoucit la distance, la souffrance d'être loin ! Il faut le vivre comme une aventure !<br /> <br /> Et pour la machine, ben ça attendra :-)
S
Quelle chance de s'être approprié cette nouvelle maison si vite. Il me faut toujours un temps d'adaptation...
Sans queue ni tête
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