Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sans queue ni tête
5 février 2016

Bon. Tu as envie de revenir par ici mais tu ne

P1110430

 

 

 

Bon. Tu as envie de revenir par ici mais tu ne sais pas trop comment t’y prendre. Trop longtemps. Tellement longtemps que tu ne savais plus comment te glisser ici. Jusqu’à ce petit message, ce petit coup de pied au cul très sympa d’une de tes lectrices que tu n’as jamais rencontrée en vrai mais qui te semble si proche. D’ailleurs tellement proche qu’un de ces derniers messages t’a touchée, il n’y a pas de hasard. Vraiment pas. Zèbre un jour, zèbre toujours… et des antennes d’extra-terrestre pour reconnaître les « extras » sans le savoir. A chaque nouvelle rencontre qui tilte j’oublie d’y penser et puis ça me rattrape toujours. Pas de secret ma bonne dame ! Alors merci, merci, merci à Elomamanlit ! Je te dois depuis cinq jours vingt phrases de reprise au moins. Du coup j’ai relu presque toutes les premières phrases des romans qui se trouvent dans la maison. Du coup j’ai rêvé. Du coup j’ai repoussé ce moment encore un peu. Pas trop tout de même puisqu’ici il y a encore peu de romans. Enfin, trop peu. Quelle idée j’ai eu d’accepter de laisser ma bibliothèque dans des cartons à l’autre bout du monde pour plusieurs années ! Ils me manquent mes bouquins. Les classiques que je voudrais reprendre de temps en temps, mes préférés de préférés que j’aime prêter. Les bds que je voudrais relire. Les romans graphiques que j’adore et que je voudrais faire découvrir à mes nouvelles copines lectrices. Ces titres qui m’échappent et me reviennent toujours en décalé. Et maintenant ma grande commence à s’y intéresser et je ne peux pas les glisser entre ses mains. Grrrrrrrrrr… si je fais le bilan de ce qui me manque le plus ici, c’est de loin (enfin après mes amours d’amis chéris et ma mamie jolie) les étagères des bibliothèques qu’on trouvait dans tous les coins de la maison. Alors nous fréquentons la bibliothèque et je plonge avec délices une fois par mois dans l’ambiance unique d’une ronde de lecture très sympathique et à laquelle je dois des découvertes très fortes. Mais mon histoire, mes repères temporels, mon intimité sont enfermés pour le moment trop loin de moi et ça me pèse. De temps en temps je craque, je m’offre un roman. En n’oubliant jamais qu’il faudra le déménager par la suite. Oups.

 

Pour être tout à fait honnête, ce n’est pas la seule chose qui me pèse ! Loin de là ! Mais comme je ne veux pas céder à la complainte en continu je serre les dents, j’organise ma vie autrement, je respire, je cherche des idées nouvelles. Je me suis même mise au sport ! Ceux qui me connaissent depuis longtemps mesureront à l’aune de cette nouvelle, la profondeur du gouffre duquel j’essaie de sortir.

 

A mon avis, cette reconversion sportive fera l’objet de quelques récits dans les semaines à venir. Pour le moment, je ne peux pas en parler, des muscles que même la médecine n’a pas encore identifiés me poussent en criant très fort et font trop de bruit. Je les trouve un peu cavaliers tout de même. Ils pourraient faire semblant qu’on se connaît déjà un peu, ça m’éviterai de me déplacer comme une mamie, de mettre en place des stratégies de malade pour éviter les trois marches que contient ma maison voire de repousser les pauses pipi pour être certaine de ne pas avoir à plier les jambes.

 

Fin de l’épisode sportif. Il paraît que dans six semaines je serai accro. Moui, moui… alors dans ce cas, il va falloir que les températures baissent un peu parce que je ne me suis pas encore habituée à ce climat estival qui fait cogner le soleil fort, fort, fort. N’oublions pas que je n’ai jamais vécu au sud de la Seine, que nous ne sommes en vingt ans de vie commune jamais partis en vacances d’été à la mer à part celle du nooooord parce que tous les deux nous redoutions la morsure du soleil. En même temps, je pense qu'on a bien fait vu que depuis un peu plus d'un an on rattrape à toute vitesse et avec une constance inhabituelle (uniquement dû au climat de l'île sur laquelle nous vivons) notre quota de toute la vie. Oui, de toute la vie... je n'ai pas peur des mots!

A suivre dans les semaines qui viennent (et pourquoi pas les mois si je ne fais pas aujourd'hui un faux-départ) d'autres impressions, d'autres aventures, d'autres questionnements et des choix, des constats, des rêves...

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Rhoooooooooooooooo vous ici !!!<br /> <br /> Si tu savais comme je suis contente de te relire.<br /> <br /> Un déclic, parfois il en faut un.<br /> <br /> Demain, j'ai rendez-vous avec L. pour rencontrer un monsieur avec qui parler.... j'ai hâte et un peu peur aussi.<br /> <br /> <br /> <br /> Depuis que je suis bibliothécaire, j'ai un autre rapport avec les livres. J'en achète tout au plus une dizaine par an. Et surtout, je ne m'attache pas. Je sais qu'il y en a d'autres, ailleurs qui m'attendent. Heureusement pour moi, ma carte pro me permet d’emprunter sans limite. Et je suis bien contente de les rendre après. Je suis dans une phase désencombrement de la maison. <br /> <br /> <br /> <br /> Et sinon, ta machine à coudre, elle dors ??
Sans queue ni tête
Publicité
Archives
Publicité